jeudi 20 juillet 2017

La Vierge Rouge

"La femme écarlate attend là, comme une vierge rouge" - Taxi Girl, Seppuku

La Vierge Rouge
Série : 
Echanges cul-cul-culturels dans la région du 7ème ciel.

Un soir, à main levée, d'un trait j'ai dessiné les courbes de la dame cuivrée.
Les reliefs du fonds répondent au semi mat cuivré du personnage.

L'envie d'entendre "Paris" de Taxi Girl, 
La toile, le tube à vidéos m'a proposé d'autres titres, 
et je me suis laissée emporter par la re-découverte de leur unique album "Seppuku". 
Les synthés qui sentent l'alluminium, le souffle dans le filet tendu de voix de Daniel Darc.

Quatre années avant le 3ème sexe des Indochinois, Taxi Girl aborde l'homosexualité féminine.
Trois années avant que la Madone fardée en vierge côtoie la sexualité dans le texte d'une chanson.

Les pensées troubles de l'écorché vif Daniel Darc se déroulent tout au long du disque.
Seppuku la version "noble" de l'Hara-Kiri. 
La mort, la grande pas la petite, que se donne l'homme à l'aide d'un tanto. 
Celui qui s'ouvrait les veines en première partie des Stranglers au Palace restera indéniablement la "Darc" side des tee-shirts fluos et du Sampa de Gotainer.
Précurseur dans l'encrage "aplat noir", il confiera à Yann de "Your Meat Is Mine" sa peau.
"Blackout tattoo", sur les bras avec le motif en défonce. 
Ironique quand on sait l'attrait que le chanteur avait pour les substances addictives.









Choisir un seul titre de Taxi Girl c'est se priver de tellement d'autres incontournables ... 
"Cette fille est une erreur", "Aussi belle qu'une balle", "Dites le fort", ... 




Je suis déja parti 




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